Ce projet ne rentre pas dans le cadre défini des budgets participatifs. Même si l'ambition participative doit s’accompagner d’une certaine «pudeur», l’expérience montre que la discussion reste un moyen efficace pour améliorer la résolution de certains problèmes. C'est pourquoi et sans remettre en question la légitimité du mandat donné, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques publiques locales peuvent être renforcées grâce aux innovations démocratiques qui reposent sur deux principes : l'implication citoyenne et la coopération entre habitants et élus. C'est précisément dans cet esprit que, dès 2001, les commissions de quartier, puis, en 2008, les budgets participatifs ont été mis en place. Aujourd'hui, le temps de « l'usager consommateur » laisse place au temps du "citoyen acteur voire coproducteur". Consulter pour privilégier la co-construction avec les citoyens et permettre que le travail avec les habitants apporte une plus-value aux projets, c'est bien dans cette optique que le municipalité permet à chaque commission de quartier d'exercer un rôle privilégié dans la mise en œuvre des réflexions sur l’avenir du quartier en liaison avec le projet de développement urbain. La démocratie locale est un véritable outil de participation né de la démocratie représentative permettant à chacun d’émettre idées et suggestions et de pouvoir les voir se réaliser. Aussi, les membres des commissions de quartier intéressés peuvent se mobiliser pour travailler et insuffler de nouvelles idées dans le but d'apporter un nouvel élan au dispositif de démocratie locale.