L'espace proposé pour ce projet s'inscrit dans un territoire nettement urbanisé et relativement éloigné de corridors biologiques propices aux déplacements des papillons. Ces derniers trouveront d'autres abris plus facilement disponibles, accessibles et en relative quantité dans des espaces verts situés plus proche des corridors biologiques (le long de l'Ouche par exemple) ou dans des réservoirs de faune (cas du Parc de la Colombière notamment). Les papillons colonisent certains espaces lorsque la biomasse alimentaire est suffisante (ressource trophique nectarifère). Il faut également que leur plante hôte pour le développement des chenilles soit présente. Ces conditions ne sont actuellement pas optimales dans l'espace végétalisé et les zones vertes environnantes. Qui plus est, cet espace s'inscrit dans un cadre ou la circulation des véhicules est relativement importante, créant autant de risques de collisions avec les insectes et limitant par conséquent les facilités de déplacements des papillons. En l'état actuel, cet espace vert ne semble pas des plus intéressants pour la réalisation de ce projet.