Études et réhabilitation de la biodiversité aquatique des cours d’eau, mares et milieux humides dans le centre de Dijon - Le parc de l’Arquebuse comme laboratoire - Environnement
Le centre historique de Dijon, qui est marqué par une forte minéralité qui lui donne certes son caractère propre et sa beauté, n’est, qu’à la marge, concerné par les milieux aquatiques. En d’autres termes, les cours d’eau et autres zones aquatiques naturelles ne sont peut-être pas assez valorisés.
L’objet de ce projet participatif serait de revaloriser/réhabiliter les rares éléments aquatiques du centre-ville et ce, si possible, dans le cadre d’une démarche scientifique relative à l’étude et à la restauration des biotopes aquatiques naturels ou non en milieu urbain.
Ce projet s'inscrit naturellement dans une démarche de long terme mais ce projet vise à amorcer le processus.
Le jardin de l’Arquebuse : un laboratoire de premier plan
Le jardin de l’Arquebuse, qui est en quelque sorte le poumon vert du centre-ville (le jardin de taille conséquente le plus accessible à pied à partir du centre), est qui, de surcroît, regroupe « trois entités dédiées à la biodiversité : le muséum, le jardin botanique et le planétarium » ainsi qu’un arboretum de près de 600 feuillus.
Le parc de l’Arquebuse a, en outre, la chance d’être traversé par le ruisseau du Raines, une probable résurgence d'eau du Suzon.
Sont également présents des petits bassins ainsi que des ruisseaux ornementaux et d’irrigation qui sont aussi des lieux de vie aquatiques dignes d’intérêt. Enfin, le grand bassin central du jet d’eau peut à la rigueur être mentionné comme un pôle d’attraction notamment d’insectes odonatoptères (libellules) ou autres.
Enfin cette réhabilitation ne présente pas uniquement un intérêt scientifique mais aussi une cohérence pédagogique (écoles, étudiants, visiteurs du muséum), esthétique (habitants promeneurs et leurs jeunes enfants, touristes, visiteurs de la future et proche Cité de la gastronomie…).
Les étapes du projet
Etape 1 : Pilotage d’étude par une équipe scientifique (thésards) du CNRS, de l’Université de Bourgogne ou d’autres entités universitaires régionales ou organismes scientifiques (appui éventuel de l’ Onema) qui consisteront principalement
-A l’analyse chimique de l’eau pour détecter la présence et le niveau dans les eaux des polluants ou micropolluants
- Au recensement en amont des aménagements perturbateurs ou non (petits barrages, ouvrages, ruptures, déviations) au sein du cours d’eau
¬ A partir de cet état de l’art initial l’étude de la mise en valeur des espèces aquatiques présentes et de la réintroduction d’espèces animales (poissons, amphibiens, crustacés décapodes, mollusques dulcicoles etc.) et végétales locales aujourd’hui raréfiées, menacées ou disparues.
Etape 2 Nettoyage et curetage (éventuel) des différents milieux aquatiques présents ( Raines, bassins, etc) selon les préconisations des scientifiques